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L’air intérieur de nos maisons et appartements est contaminé par des composés nocifs dégagés par certains détergents, peintures, meubles et tissus, même en milieu rural. Une façon de réduire cette pollution est de faire pousser des plantes d’intérieur à l’intérieur. Ce guide pratique explique tout ce que vous devez savoir à ce sujet. 

Bref historique des plantes polluantes et pourquoi leur usage ?

En 1973, lorsque les équipes de la NASA (agence spatiale américaine) récupèrent Skylab 3, elles localisent plus d’une centaine de composés organiques volatils (COV) dans la capsule spatiale. Cette découverte a accéléré la recherche pour lutter contre la présence de substances infectieuses à l’intérieur. Dans les années 1980, une expérience « biome » menée par Bill Walverton, un jeune chercheur de la NASA, a démontré la capacité de certaines plantes feuillues d’intérieur à absorber les composés organiques volatils. 

Le filtre végétal utilisé, composé d’une quinzaine de variétés différentes, a donné des résultats probants, la plupart des composés organiques volatils existants ayant disparu. Si toutes les saletés de la maison ne sont pas éliminées, certaines plantes sont très efficaces. La pollution de l’air intérieur peut avoir de nombreux effets néfastes sur la santé : irritation des yeux et de la peau, migraines, maladies respiratoires ou encore leucémie. 

Dans nos maisons, appartements et lieux de travail, l’air est 10 à 100 fois plus pollué qu’à l’extérieur. D’où viennent ces polluants ? Peintures, sols, isolants, certains produits d’entretien, colles et objets de décoration tels que bougies ou meubles.

Sources de pollution intérieure, et principe de désinfection des plantes

Peintures, vernis, adhésifs, allergènes d’animaux domestiques (chiens, chats, acariens) et produits de nettoyage sont autant de possibilités. Mais aussi les moquettes, les tissus, le bois, les panneaux d’aggloméré et les isolants. Les polluants courants comprennent également les odeurs de cuisine, les appareils ménagers et la fumée. Ces nombreuses sources de pollution ont des impacts multiples sur notre santé et leurs effets varient dans le temps. 

Certains polluants peuvent provoquer des problèmes respiratoires et des allergies. Les maladies allergiques (asthme, rhinite, conjonctivite, allergies alimentaires, etc.) touchent 25 à 30% de la population des pays industrialisés (étude Inserm). Les composés organiques volatils (COV) contenus dans les peintures, les meubles en contreplaqué ou les emballages sont les causes les plus courantes d’irritation des yeux et des voies respiratoires. Les maladies respiratoires, neurologiques ou cardiovasculaires peuvent même conduire à certains types de cancer. 

Grâce à leurs tiges et à leurs feuilles, les plantes absorbent les polluants de l’environnement et produisent de l’oxygène à la place. Cet échange gazeux est basé sur le principe de l’épuration biologique (bioremédiation). Les micro-organismes présents dans les racines transforment les polluants en matière organique, ce qui nourrit la plante. Certains types dégagent également de la vapeur d’eau et augmentent l’humidité de la pièce. 

Avantages des plantes dépolluantes

L’un des avantages de ces produits est qu’ils contribuent à purifier l’air de votre maison. Les plantes agissent comme des filtres par la respiration, la transpiration et la photosynthèse, transformant les gaz nocifs en oxygène. Ainsi, lorsque les plantes vous font vous sentir mieux, changent votre humeur ou réduisent le stress, vous bénéficiez de cet oxygène. Le meilleur exemple en est une promenade dans les bois. Il est merveilleux de respirer profondément dans ces lieux. 

Après les algues et le phytoplancton, les arbres sont la troisième source d’oxygène pour nous. Vous pourriez penser que plus vous avez de plantes dans votre maison, plus vous pouvez fournir de l’oxygène à l’environnement et purifier l’air. En termes d’hygiène, il y a beaucoup de fleurs étoilées. On suggère d’en choisir quelques-uns qui sont facilement accessibles dans la maison. .

Les médailles d’or ont été attribuées à Chlorophytum (higanbana), Dracaena marginata, Spathifilm et Sanseveria, qui nettoient six polluants différents. Toutes ces plantes n’ont pas besoin de la lumière directe du soleil et sont faciles à cultiver. Ils peuvent tolérer n’importe quel endroit près d’une fenêtre. Parmi les autres plantes efficaces, citons le pothos, l’heptaplurum (anciennement appelé schefflera), le ficus, le crassula, l’aloès, le palmier et le syngonium.

Comment ça marche et quelle plante choisir ?

Éviter ces dangers quotidiens est très facile. Si la première étape importante est une ventilation intérieure régulière (au moins 20 minutes par jour), vous pouvez réduire la pollution en installant plusieurs structures à des endroits stratégiques. Ces végétaux absorbent les polluants par photosynthèse ou diffusion. Leurs racines sécrètent des micro-organismes qui transforment les polluants en nutriments qui les nourrissent. De plus, la vapeur d’eau issue de la transpiration hydrate l’air et contribue à le purifier. 

Beaucoup de ces plantes sont appelées « nettoyeurs ». Chaque plante absorbe plus ou moins certains polluants, on essaie donc de combiner leurs actions pour choisir la pièce de la maison dans laquelle elle est la plus efficace. Mettez l’anthurium orange et vert dans le salon. Il convient également aux cuisines car il agit sur les dégraissants et les javellisants. 

Vous pouvez également choisir Phoenix robelenii, qui ressemble à un petit palmier ou à un lierre (Hedera helix), pour éliminer le formaldéhyde des peintures, des meubles et de certains textiles. Pour absorber la fumée de cigarette, choisissez le beau Gerbera jamesonii, qui combat le benzène, le trichloréthylène, le formaldéhyde et le toluène. Puisqu’il s’agit d’une plante à fleurs, attention aux allergies ! 

Placez les bonsaïs, les olives, les citrons et les oranges près des appareils. Cela crée des ions négatifs et élimine les ions positifs. Placez Sansevieria, appelée Langue de la belle-mère, à proximité d’ordinateurs et d’imprimantes pour absorber le formaldéhyde et le monoxyde de carbone, ainsi que d’arbres juifs et de bougies péruviennes connues pour leurs ondes anti-électromagnétiques.